Antoine Andros

Andros, ancien conseiller municipal d'Alger, était un des membres fondateurs du Front de l'Algérie Française.
Derrière cette vitrine officielle du F.A.F., Camille Vignau, Dominique Zattara et Antoine Andros structurent en secret des groupes de combats.
Ces durs de l’ancien F.N.F. disposent des armes qui, après les barricades et la dissolution des unités territoriales, ont échappé aux fouilles lancées un peu au hasard, parfois même sans zèle, par certaines unités des forces de l’ordre.

En compagnie de Camille Vignau, frère du député de Médéa, Pierre Vignau.
M. Andros, a été à l'origine des journées de l'émeute du 11 novembre 1960, puis des 8 et 10 décembre 1960. Depuis cette date, il avait, comme Camille Vignau disparu de son domicile algérien, mais n'avait pas, semble-t-il, quitté l'Algérie. Après le «putsch d'avril 1961 », auquel il n'est pas certain si et dans quelle mesure il a participé Andros, en compagnie de Vignau, quittait Alger pour se cacher à Madrid.

Le lendemain du putsch, le juge d'instruction d'Alger lançait contre lui et contre Vignau un
mandat d'arrêt.

Au cours de l'été 1961, les deux hommes, narguant les pouvoirs publics, se firent photographier devant l'Elysée et adressèrent cette photo à différents journaux. En France, toutes les recherches entreprises alors par les policiers pour retrouver les deux hommes, demeurent valnes et pour cause, car Andros prenait, à ce moment ses ordres à Madrid, auprès de Pierre Lagaillarde, Antoine Argoud, André Lacheroy et Joseph Ortiz.

Il est alors membre de la section politique de l'OAS avec Susini, Vignau et Ronda.

Il eut alors pour mission de créer des réseaux O.A.S. dans le Sud-Est de la France, ainsi qu'en Corse, et d'essayer d'établir en Italie des base de repli pour des membres de l'OAS.

Il revenait en France à l'automne de 1961, en même temps que Philippe Castille et Camille Vignau, qui avaient la charge de la région parisienne.C'est en tentant de franchir la frontière italienne à Vintimille, que Antoine Andros a été arrêté.
Il se rendait à Nice, pour prendre contact avec une partie des cinquante mille Européens repliés d'Algérie dans cette région.

Antoine Andros est libéré en 1962.

Il décédera en 2004 à Bastia à l'age de 82 ans.