Jean Assemat
Né le 25 avril 1919 à TOULOUSE (Haute Garonne)
Jean Assemat, alias Jacques Bauer, alias Ulm.
Il est breveté parachutiste (brevet 488) à Ringway. le 1er février 1944. Il est alors affecté au Special Air Service puis au Bureau Central de renseignement et d'Action (B.C.R.A.), détaché comme lieutenant à l'Office of Strategic Services (O.S.S./O.S.S. 1354 – Jacques Bauet). Il effectue deux missions en France occupée. Il appartient au réseau Proust dont il effectue la dissolution après la guerre.
Dès lors, il ne quittera plus les troupes aéroportées.
Après la deuxième guerre mondiale, il rejoint la Direction Générale des Etudes et Recherches (D.G.E.R.) puis le 1er Régiment de Hussards qui devient le 1er Régiment de Hussards Parachutistes. Il est alors le premier officier parachutiste de l'Arme Blindé et Cavalerie et obtient fin 1946 le brevet de moniteur parachutiste (homologué en 1998-1999) comme "précurseurs" par l'Ecole des Troupes Aéroportées. Il commandera le 2ème escadron du 1er R.H.P.
La guerre d'Algérie débute ; le Capitaine Assemat sert aux Affaires Algériennes quand la 10ème Division Parachutiste est créée par le Général Massu. Chacun des régiments de la Division comprend une unité de reconnaissance, le général Massu, compagnon de la Libération, lui fera prendre le commandement de l'Escadron de Reconnaissance du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes sous les ordres du Colonel Meyer.
Il est de toutes les opérations, l'Escadron de Reconnaissance étant alors constitué en commando héliporté, son unité se distingue notamment le 15 mars 1956 dans les Taglaïts où ses pelotons mettent hors de combat 38 des 101 rebelles tués par le régiment.
En 1957, après l'expédition de Sues à laquelle il participe, il est officier de renseignements du 1er R.C.P. pendant la bataille d'Alger.
Il continue de servir en Algérie, notamment dans la région de Duoleux où il remplace le capitaine Medy, Capitaine de la légion, il prend le commandement de la 3ème compagnie à la ferme Buthiou, composé entre autres de maintenus et d'appelés, à l'instar de son ami Pouget à Setif où il fait venir une centaine du 11ème Choc du Capitaine Audin Soufflet et il échappe à un attentat, puis est adjoint au commandant de groupement du commando de chasse de l'Akfadou au P.C. Artois où le chef de bataillon Khoker commandant le groupement l'incitera à préparer de nuit l'école de guerre entre deux opérations.
Dans le cadre de ses fonctions au centre de coordination interarmées, il réussit à manipuler la WILLAYA III de EL HADJ et gère la fin de l'affaire Si Salah, l'homme de la " paix des braves", ancien chef de la WILLAYA IV ainsi que sa mort.
Le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes sous les ordres du colonel Bernard du SERECH d'AURIMONT de SAINT AVIT, devient de nouveau "réserve opérationnel", il le rejoint alors fin 1960 comme officier opérations.
Parti prenante du putsch des Généraux.
Il rapatriera le cercueil du colonel Yves Godard.
Il est un des pionniers de l'Union Nationale Des Parachutistes auprès du Général Gracieux ancien commandant de la 10ème D.P. il devient l'un des vice-présidents de l'U.N.P. et membre du conseil d'administration, il y crée le Para-Club.
Parallèlement, il entreprend une carrière civile, notamment avec Andernos Mosconi ancien camarade du 1er R.C.P.
Il sera un des membres fondateurs de l'ADIMAD
A été mis en cause pour la diffusion de tracts OAS fin 1962 ainsi que la réception a son domicile du colonel Antoine Argoud alors condamné et recherché.