André Brousse de Montpeyroux

Né le 16 avril 1910 à Paris.
Lors de la guerre d'Espagne, André Brousse s'engage aux côtés des nationalistes.
Mobilisé en 1939, il rejoindra la résistance. Il sera blessé à plusieurs reprises.

Réformé de l'armée il publiera plusieurs publications jusqu'en 1950.

En 1953, André Brousse est élu maire de Saint-Benoit-du-Sault où il s'est installé.

Le 11 novembre 1955, Brousse est fait chevalier de la légion d'honneur.

Malgré son handicap, il se porte volontaire pour les opérations de maintien de l'ordre en Algérie. Il porte alors le pseudonyme de El Ghoul. Blessé à nouveau, il quitte l'Algérie et reprend ses activités d'écriture notamment l'Algérie aux enchères ou les clés de la paix.

Il reprend son mandat de maire jusqu'en 1961.

En décembre 1960, à Mostaganem, il fonde avec René Villard, le mouvement France Résurrection, réseau de résistants de la droite nationaliste.

En février 1961, il fonde un premier maquis Algérie Française avec Jean Souètre. A la fin du même mois, 9 membres du commando dont les deux chefs sont arrêtés par les gendarmes mobiles. Le reste du commando s'échappe avec 400 armes pour rejoindre d'autres groupes en formation.

Interné à Alger, Brousse est renvoyé à Paris le 13 avril 1961. Le 22 avril, il est révoqué de son mandat de conseiller général puis destitué de son mandat de maire par le Préfet. Maintenu à l'isolement jusqu'en Juillet, il parvient à s'échapper lors d'un transfert pour s'enfuir en Suisse déguisé en ouvrier.

Un médecin lui fournit des faux papiers au nom de Jean Marty. Il se rend par avion à Madrid.

Entre 1963 et 1965, il est à la tête de troupes berbères en Kabylie. Activement recherché, il se rend en Espagne et se réfugie dans un monastère. Il y exercera l'activité de bibliothécaire sous le nom monastique de Fray Patricio jusqu'en 1969.

Lors d'une visite du ministre de l'intérieur Roger Frey, il est découvert. Il quitte l'Espagne pour le Congo où il exercera jusqu'en 1971 la direction du centre hospitalier de Mbandaka.

Grâce aux différentes lois d'amnistie il retourne en 1971 à Saint-Benoit-du-Sault et reprendra différents mandats locaux.

Décédé le 22 mai 1986 à Saint-Benoit-du-Sault.

Sources: