Eugène Beyl

Dit Jacques

Né le 10 mai 1938
Documentaliste

Janvier 1960 Eugène Beyl participe aux journées des barricades au poste de commandement de Joseph Ortiz.

On le retrouve à Oran où il fit un an de prison pour émission de chèque sans provision.

Libéré en mars 1961, des inconnus l'enlèvent, le rossent et l'abandonnent sans connaissance. On le soigne et il repart.

Il réapparaît après le putsch des Généraux où il intègre l'OAS naissante. Il fut recruté par un certain colonel "Marco".
Il est arrêté le 3 Juillet 1961 pour vol de voiture, ce qui lui vaudra 4 mois de prison. Il ressort en Novembre pour voler à nouveau une voiture. Il est repris et s'évade de l'hôpital Mustapha le 5 décembre.

Fort de cette expérience, l'OAS lui confie la gestion du parc automobile volées et des plaques minéralogiques.

Le 17 janvier 1962, il échappe à une attaque des Barbouzes qui le laissent pour mort. Ses amis le retrouvent et le soignent. Il est paralysé d'une jambe

Arrêté le 5 mars 1962 à Alger, par un barrage de gendarmerie en compagnie de Michel Ximenes et Philippe Leson. Ils escortaient alors une camionnette pourvue de 15 kilos d'explosifs destinés à un attentat dans un quartier algérien.

Il sera condamné à 3 ans de prison en juillet 1963. Libéré pour raison médicale il disparaît.

En Juillet 1964, il est arrêté à Dijon où il habite sous l'identité de Jacques Devillard. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt de la cour de sûreté de l'Etat et était recherché par le parquet de Troyes pour vol, recel, escroquerie et émission de chèques sans provision. Il sera condamné à nouveau pour 5 ans de prison. Mais sera gracié et libéré en 1968.

Décès 21 mars 2020 à Terres-de-Haute-Charente.

Sources: