Georges Bidault
Né le 5 octobre 1899 à Moulins (Allier) et mort le 27 janvier 1983 à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques).
Georges Bidault a été resistant, Ministre des affaires étrangères et Président du Conseil National de Resistance après la disparition de Jean Moulin.
Sa page Wikipedia est relativement fournie: https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bidault
En 1959, Georges Bidault fonde le Rassemeblement pour l'Algérie Française (Rassemblement pour l'Algérie Française) avec Roger Duchet, André Morice, Pascal Arrighi et Jean-Baptiste Biaggi. Le mouvement fraternisera avec le Front National Français de Joseph Ortiz.
En Novembre 1961, il est un des membres fondateur du Comité de Vincennes.
En Mars 1962, il disparaitra de son domicile parisien.
Avec Jacques Soustelle, Antoine Argoud et Pierre Sergent, Bidault alors en exil, constitue le 20 mai 1962 à Rome le comité exécutif du Conseil national de la Résistance visant à défendre l’Algérie française. Il est désigné comme président de cet organisme.
Accusé d'avoir participé à l'OAS à la suite de la découverte de documents du général Salan, il s'en est toujours défendu bien que s'affirmant pour une Algérie française et ne condamnant pas fermement l'organisation. Néanmoins, en juillet 1962, au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, son immunité parlementaire est levée en raison de ces activités subversives.
En effet, dans une lettre du général Salan adressée en mai 1962 à Cimeterre, trésorier de l'OAS, désigne Bidault comme son successeur. L'OAS deviendra OAS-CNR.
Il quitte la France en 1963. Menant une vie clandestine, et apprenant l’enlèvement du colonel Antoine Argoud à Munich par des hommes des services spéciaux français, Georges Bidault publie un article virulent et est expulsé d’Allemagne ; le Portugal l’expulse à son tour vers le Brésil, où il passera, avec son épouse, plus de quatre ans.
Il s'installe en Belgique en 1967, et, à la suite de l'amnistie des anciens responsables de l'OAS en 1968 (conséquence inattendue des événements de mai 1968), rentre en France en juin de la même année. Il crée le Mouvement pour la justice et la liberté, qui soutient Alain Poher lors de l’élection présidentielle française de 1969.