Georges Bousquet

Secrétaire de rédaction du Courrier de la Colère du sénateur Michel Debré.

Membre du commando Alcazar.
Collaborateur de l'hebdomadaire Rivarol.
Suite à deux voyages en Espagne, où il rencontre Pierre Lagaillarde, il est arrêté le 2 septembre 1961 à Paris, suite a l'attentat de Pont sur Seine, en même temps que le Général Vanuxem, le colonel de Lignières et Martial Devillemandy.

De nombreux documents trouvés dans la chambre qu'il occupait laissent alors à penser qu'il représentait Lagaillarde en France. Par ailleurs il était en possession de nombreuses lettres destinées à d'importants membres des réseaux Algérie Française dont les auteurs sont Lagaillarde et Argoud.

Les différentes enquêtes menées à son sujet, montre que Bousquet était à la tête d'un important réseau en cours de constitution. Les documents trouvés à son domicile, chez Madeleine Boutmy, permirent de réaliser de nombreuses arrestations.

Lors de l'intervention de la police, Boutmy tente d'avaler un papier qui révélera l'adresse d'une prochaine réunion. Les policiers découvrirent aussi un schéma organisationnel de l'OAS en métropole ainsi que d'une liste de cibles.

Il s'avèrera que Bousquet était en charge du recrutement d'éléments civils pour le compte de Pierre Lagaillarde et Antoine Argoud alors exilés en Espagne. Boutmy, servant de boîte aux lettres.

Les recrutés seront jugés et condamnés en même temps que Bousquet: Christian Gave, Bernard Bouchet, Jean-Paul Battaglini, Claude Bouchet, Madeleine Gunsbourg, Boutmy, Henri Palazot, Yves Braham, Yves Vincidomini. Francis Bauer et Christian Peynichou sont acquittés.

En 1963, Bousquet est condamné à 10 ans de réclusion par la Cour de Sûreté de l'État.

Il est ensuite libéré en juin 1966.

Sources: