Joseph Broizat
Né le 12 janvier 1914.
Durant la seconde guerre mondiale, Broizat est Lieutenant au 3eme Régiment de Tirailleurs Algériens. Participe à la campagne de Tunisie, puis d'Italie et au débarquement de Provence. Ensuite à la bataille des Vosges et à la campagne d'Allemagne.
Il participe ensuite à la guerre d'Indochine.
Lors de la guerre d'Algérie, Broizat est chef d'état major du général Massu.
En novembre 1959, il devient chef de corps au 1er RCP à Philippeville.
Il est alors un spécialiste de la guerre subversive et un des théoriciens de l'action psychologique.
Lors de la semaine des barricades, il participe aux négociations permettant la réédition des émeutiers et l'incorporation de certains d'entre eux dans le commando Alcazar. Ayant refusé l'usage de la force, il sera muté à Châlons-sur-Marne.
Lors du procès des barricades en 1961 il témoignera en faveur du colonel Jean Gardes.
Il retourne en Algérie, et participe à la préparation du Putsch des Généraux dans les bureaux du colonel Charles Lacheroy. Lors du putsch, il aura la charge de la réorganisation des services de police d'Alger sous les ordres de Maurice Challe.
Après l'échec du putsch, il entre dans la clandestinité et rejoint l'OAS, pour lequel il rédigera un journal destiné à l'armée, Centurions.
Broizat est condamné à mort par contumace le 11 juillet 1961 pour sa participation au putsch. Il s'enfuit en Espagne en juillet 1962.
Il revient en France le 26 juin 1968 et se constitue prisonnier. Il bénéficiera de la loi d'amnistie.
Joseph Broizat décède en 2000.