Michel Besineau
né le 8/12/ 1927 à TOULON
Domicilié : Villa "Rase-Mottes'" - Parc Alberte Maite à Anglet
Michel Besineau, fits d'officier de marine, prépare à « Ginette » le concours de
I'ESMIA où l est admis en 1946, promotion Général Leclerc, et choisit l'infanterie.
A la sortie de l'Ecole d'Application, breveté Para en juin 1949, il rejoint la Légion Etrangère et le 1er Régiment Etranger à Bel Abbes.
En avril 1950, il part pour l'Indochine. Il y sera blessé, trois fois cité et reçoit la Légion d'honneur.
De retour à Sidi Bel Abbes, il encadre un peloton d'élèves sous-officiers, puis, repart en Indochine en 1954. Nommé aide de camp du Général Cogny, il quitte l'Indochine avec lui en mai 1955.
En 1957, il épouse Nicole Gardy, fille du général commandant Gardy et obtient son affectation au 1er REP.
Participe à la tête de la compagnie portée aux diverses opérations, đébarque à Suez où le combat tourne court, il est alors affecté au peloton ALAT de la 10e DP et rejoint, à nouveau, le 1" REP jusqu'au putsch des Généraux.
Condamné à 2 ans de prison avec sursis par le Tribunal Militaire spécial le 8 juillet 1961 pour sa participation au putsch des généraux.
Michel Besineau, surveillé par la police française, rejoint son beau-père, le général Paul Gardy en Argentine; au sein de la Missión Tacaaglé, une "colonie" pieds noirs, non loin de la frontière avec le Paraguay. Le site est séparé de plus de 400 kilomètres de la capitale provinciale, il n’a ni électricité, ni gaz, ni autres services et il est le centre des disputes sur la propriété des terres, occupées par des petits paysans et travailleurs.
La colonie est habitée par le général Paul Gardy, Michelle Bésineau (sa fille, ancienne compagne de Roger Degueldre) ; son gendre, Michel Bésineau (capitaine du 1er R.E.P.) ; le capitaine Michel Glasser (gendre, lui aussi, du général Gardy) ; le capitaine de vaisseau Jacques Piquet (encore un autre gendre de Gardy, entré au pays sous le faux nom de « Jean Touchet ») ; Christian Disert (pied-noir d’Oran) ; et Roger Magnas. Le capitaine Bertrand de Gorostarzu rejoint le groupe en mai 1963, et il entre en Argentine sous le faux nom de « Jean-Robert Dubois ».
Michel Besineau élèvera l'enfant porté par son épouse qui s'avère être l'enfant de Roger Degueldre.
Toutes ces personnes vont bénéficier de l’aide économique et matérielle des gouvernements français et argentin : voiture, tracteur, terres libres, subvention de subsistance pendant deux ans, papiers, permis de conduire et prêts bancaires.
Le gouvernement français est en effet prompt à voulour aider alors les anciens de l'OAS a s'implanter afin de tenir ces membres à l'écart.
En 1982, Michel et Nicole Besineau s'établissent dans les environs de Buenos-Aires. Ils d’achetent une propriété de 20 hectares à 60 kilomètres de la capitale Buenos Aires et décident de créer un restaurant « Chez Nicole ».
Décédé le 29 avril 2012.
Sources:
- Un refuge pour ceux qui voulaient tuer le général de Gaulle et la décolonisation : des « soldats perdus » de l’Algérie française en Argentine, Mario Ranalletti.
- Mon Histoire, témoignage de Philippe Bésineau.
- autres sources nostalgériques dont je ne ferai pas la promotion.
