Robert Bigorre
Né en 1918-1919.
En mai 1965, avant un déplacement du général de Gaulle en Vendée, les forces de l'ordre firent plusieurs vérifications préalables. Elles permettront de déceler que les contacts entre le Conseil National de la Résistance (1962) et leurs dirigeants cachés à l'étranger (Pierre Sergent et Chateau-Jobert) s'étaient multipliés.
L'ensemble du réseau qui était alors sous surveillance fut interpellé. A Rennes, le commissaire principal et chef de la DST, Robert Bigorre, est aussi arrêté. Il portait dans le réseau le pseudonyme de Simone.
Lors du procèsben janvier 1965, accusé par les autres membres de l'organisation d'être le chef du réseau, Robert Bigorre explique qu'il avait été chargé en réalité d'entrer en contact avec le réseau par son chef de la D.S.T., le commissaire Colomert, décédé au moment de l'enquête. Sa défense ne convainc pas les juges.
Bigorre est condamné à 5 ans de détention criminelle ainsi que Charles Bayle de Saint-Setier et Pierre Moulière.
Robert Castellane, ancien officier de police, archiviste de la D.S.T. à Saint-Malo, et Jeanne Langlais sont condamnés à cinq ans de prison. Louis Josse adjoint au maire de Saint-Servan, qui avait recelé une valise d'armes est condamné à une simple amende.
Condamné à 5 ans de réclusion.
Libéré en juillet 1966.
Sources :
- LE RÉSEAU O.A.S. DE L'OUEST n'avait qu'une mission de renseignement. Le Monde, 26 mai 1965.
- Les membres d'un réseau O.A.S. d'Ille-et-Vilaine condamnés. Le Monde, 24 janvier 1966.
- Douze condamnés politiques bénéficient de la grâce présidentielle Parmi eux figurent l'ex-général Zeller et Jean-Marie Vincent. Le Monde, 14 juillet 1966.
- Le commissaire de la D.S.T. à Rennes se trouve parmi les onze personnes arrêtées. Le Monde, 25 mai 1965.